lịch sử việt nam
Le Zen Vietnamien
Prof Dang Thuc Nguyen
' Học nhân bất hội.
' Sư vấn :
' Sai quá liễu dã ' .
( Đại-Nam Thiền-Uyển Truyền-Đăng Tập-lục )
Ces exemples montrent la façon par laquelle les anciens Maîtres ( Thiền-Sư ) vietnamiens enseignent leurs disciples. On y voit bien l'originalité de cette doctrine qui se transmet en dehors de tout doctrine de coeur à coeur, directement, car l'important est de rallumer dans l'intérieur de chaque disciple la lumière innée qu'il porte dans sa propre nature, de libérer sa conscience des attachements illusoires d'ordre sentimental ou intellectuel, surtout de son cramponnement à un " Je " à un " Moi " illusoire pour passer à un plan de conscience supérieure au dessus du sensori-intellectuel. D'où vient la capacité illimitée de synthèse de l'expérience spirituelle qui transcende toutes les limitations conceptuelles des systèmes intellectuels clos et contradictoire. C'est pourquoi le climat particulièrement propice pour l'apparition et le développement de l'expérience religieuse Thiền est celui de Giao-Chỉ ( ) berceau du peuple vietnamien où se croisèrent dès les premières siècles de l'ère chrétienne les différents courants de peuples et de cultures venant les uns des mers du Sud c'est à dire de l'Inde et des pays des mers du Sud comme Java, Champa, Khmer, de culture indonésienne, les autres de la Chine du Nord ou du Nord-Ouest. Dans la préface de son ouvrage " Lý-Hoặc-Luận " ( ) du IIè siècle après J.C. Meoutsu écrit :
" Après la mort de Ling-Ti ( ) ( 189 ) l'empire était troublé, seul le Kiao-Tcheou ( ) était relativement calme, les gens remarquables de peuples du Nord vinrent tous s'y réfugier. Beaucoup s'y livraient aux pratiques des divinités naturelles, d'abstinence de céréales et d'exercice d'immortalité .
( Thị thời Linh-Đế băng hậu, thiên hạ nhiễu loạn, độc Giao-Châu sai an, Bắc-phương dị nhân, ham lai tại yên, da vi Thần Tiên tịch cốc trường sinh chi thuật .) ( Mâu-Tử _ Lý-Hoặc-Luận )
Trần-Văn-Giáp de l'EFEO dans son étude consciencieuse sur le " Bouddhisme en Annam " ( BEFEO, tr. XXXII 1932 ) a précisé :
" Au début du IIIè siècle, c'est au Tonkin que le Sogdien Sen-Hou () fit la traduction d'un texte sanscrit en Chinois, il fut l'un des grands traducteurs chinois de son temps. C'est du Tonkin qu'il se rendit en Chine pour convertir le Roi Wou ( ). Il fit construire stupas et pagodes. Puis vient Kàlyànarùci et Màrajivaka. L'un d'origine Indo scythe, fit au Tonkin, en 225-256, la première traduction du " Fa Houa San Mei King " ( ) l'autre y passa vers 294 pour aller en Chine ." _ ( p. 215 - 225 )
Cet " asile de paix " que fut le Giao-Chỉ ou le Tonkin ancien est dû à sa situation géographique particulière qui en fit pendant presque mille ans le point de rencontre des grands traditions culturelles asiatiques à savoir le Brahmine, le Bouddhisme, le Confucianisme, le Taoisme... venant du culte du soleil, l'Animisme.
L'important est de savoir ce qui en résulta de ce bouillon de cultures dès le début de l'ère chrétienne. Ce paysage de Meoutseu nous le renseigne :
" Après avoir étudié les classiques confucéens et ses commentaires, Meou-tseu les aime tous quoiqu'il n'aime pas les arts militaires, il en lit quand même. Il lit également les livres sur les Dieux et les Génies et sur l'Universalité, mais il n'y croit pas les tenant pour utopiques et extravagants ......
" Beaucoup de gens de ce temps s'adonnaient à ces études. Meou-Tseu sans cesse leur interrogeait sur les questions difficiles dans les Cinq Classiques Confucéens, aucun des Tavites et des Magiciens n'osaient lui tenir tête. Il était comme Mong-K'o ( Mencius ) combattant l'individualiste Yang-Tchou et le Socialiste Mo-Ti .......
" Puis il concentra tous ses efforts pour étudier le Bouddhisme, en même temps qu'il réfléchit sur les cinq mille mots de Lao-Tseu ( ), médita assidûment les principes mystérieuses de la création et goutta délicieusement les Cinq Classiques ."
Les disciples Confucéens en majorité lui reprochèrent de trahison envers la doctrine des Cinq Classiques pour suivre la doctrine étrangère. Il voulut polémiquer, c'eût été contraire à l'esprit bouddhique, mais il ne peut garder son silence devant cette situation, c'est pourquoi il se décida à s'expliquer en se basant sur les exemples des Sages et Saints d'antan. D'où son ouvrage " Les Doutes Levés " qui fut écrit :
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